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Infinite in the Corpse's eye
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17 mai 2007

De l'art de filmer en rat gourmet dans une cuisine

Brad Bird + Pixar est égal à ? (allez c'est facile comme question :-)) La première collaboration entre le réalisateur du magnifique Géant de Fer et les ptits génies du studio de Lasseter avait donné naissance en 2004 à de mémorables Indestructibles, seule et unique véritable adaptation des 4 fantastiques, ainsi que comic-boock movies parmis les plus enthousiasmants, dantesques et réspectueux du genre qui ait été projetté sur les toiles ces 10 dernières années... Un vrai chef-d'oeuvre, qui venait nous donner une comfirmation de plus que la réputation de Pixar n'est définitivement pas usurpée (et c'est pas un Cars digne héritier du Capra de La vie est belle qui viendra contredire ça...bien au contraire). 3 ans après ce coup de maitre, Bird revient aux commandes d'un film concocté au sein du même studio. Ratatouille, où l'histoire improbable d'un rat que son goût prononcé pour la bonne bouffe conduira dans de palpitantes aventures au coeur d'un Paris de carte postale (waouw, me suis surpassé pour le résumé là mdr...). Un pitch improbable, qui semble une fois de plus magnifié par la caméra (virtuelle et virtuose) du maître. Le maître qui livre ici, c'est le sujet de cette news, 9 minutes de son film. 9 minutes durant lesquelles, Bird, par le biais d'un découpage d'une musicalité et d'une fluidité totale, transforme la simple course d'un rat dans une cuisine en dangereux et trépidant parcours du combattant, rollercoaster tour à tour impressionnant et d'une absurdité cartoonesque, et après ce premier tour de force enthousiasmant, donne à un concept qui aurait pû si facilement être ridicule, le rat se change en cuisinnier, une force épique et une exaltation lyrique d'une incroyable puissance. Magistral.

Trève de bavardage, les images du grand Brad valent plus que les mots de votre humble serviteur. Vous avez 9 minutes pour vous laisser convaincre (et si c'est pas le cas c'est que vous ratez un pur moment de vrai grand beau cinéma): 



Voilà, vivement Juillet :)

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