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Infinite in the Corpse's eye

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23 janvier 2008

R.I.P.

Juste une ptit message à la mémoire de Heath Ledger, 28 ans, meilleur acteur de sa génération, mort Mardi 22 Janvier à 15:30, des suites d'une (possible) overdose.

Il y a des nouvelles comme ça qui font vraiment mal au coeur :(

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19 janvier 2008

They all deserve to die...

Les passages en bleu contiennent d'importants spoilers, mettez en subrillance pour les lire.

sweeney_bras_complet

Je suis de ceux qui ont été déçus par la dernière période de Tim Burton.

J'aime énormément Sleepy Hollow, bien que le trouvant profondément creux. J'ai beaucoup de mal avec La planète des singes (ce n’est pas tant de la faute de Burton que de ses producteurs). Big Fish, je trouve ça extrêmement limite niveau propos (mais je veux pas relancer le débat) mais le pire reste la forme totalement banale, sans inspiration ou moindre éclair de génie. Charlie et la Chocolaterie distille, entre les scènes en CGI foireux et autres citations cinématographique incongrues, quelques instants de malaise ou l'imagerie lisse se fissure pour suggérer une réalité autrement plus sordide au delà des apparences: problème, il n'y a pas de propos subversif, ou alors si peu : taper sur des caricatures de mioches geeks adeptes de jeux-vidéos. Quand aux Noces Funèbres, il s'agit d'un revirement mercantile vers le pendant sombre de son auteur, version aseptisée et commercialisée de l'imagerie estampillée Burton: un peu ce que sont les Disney d'aujourd'hui à ceux de l'âge d'or du studio.

Je n'attendais donc pas Sweeney Todd avec la plus grande impatience (même si quelques rumeurs sur l’orientation du projet, la classification ainsi la présence de Sacha Baron Cohen ont attisés ma curiosité). Puis vinrent les premières critiques. On nous annonçais LE "retour" de Burton (si c'était pour un nouveau Noces Funèbres non merci).

Au final, il ne s'agit, à mon avis, pas tant d'un retour aux sources qu'un véritable « suicide ».
D'abord d'un point de vue commercial: une tragi-comédie musicale à la violence hardcore abordant des thèmes aussi familiaux que la vengeance sauvage et le cannibalisme avec un serial-killer comme personnage principal... le tout budgétisé à 50 millions de dollars. C'est déjà O_o 

Quand en plus le film s'avère être le jeu de massacre le plus nihiliste que Burton ait jamais pu concevoir...

Car oui, le cinéaste va bien au delà de tout ce qu'on aurait pu imaginer, dans la violence graphique comme dans l'immoralité, et avant tout dans sa démarche. "Bon alors les mecs, voilà, là pendant 2 heures, je vais détruire à peu près toutes les figures marquantes que j'ai pu créer pendant ma carrière". Tout y passe, de sa période pré - paternité à l’avènement des mioches et autre problèmes de pères.
Les freaks autrefois naïfs, tendres et merveilleux, deviennent les pires meurtriers (Edward Scissorhands amoureux fou d'une jeune Winona Ryder, jouant de ses lames au service de la beauté, laisse place à Sweeney Todd, courant après le fantôme de son amour perdu, jouant de ses lames au service de la cruauté humaine), les jeunes amoureux transits (Edward encore) sont totalement tournés en ridicule (le jeune matelot et sa chanson répétitive... Burton aurait inséré un carton "RIRE!!!" que ça n'aurait pas été plus efficace), l'"ex"-femme de Todd, interprétée par une actrice au physique entretenant certaines similitudes avec celui de Lisa Marie Smith, est égorgée par son propre mari, etc. Burton va jusqu'au bout de la démarche initiée dans Batman Returns, et plus loin encore.
Pendant ce temps, l’espoir de fonder une famille est présenté comme un rêve inaccessible, on tente de tuer les enfants et c’est finalement un enfant qui sera le bourreau de Todd, la nouvelle muse de Todd (jouée par la « nouvelle » compagne de Burton) est tuée par son amant, l'imagerie idyllique développée dans Big Fish et Charlie est totalement tournée en ridicule (la scène du rêve, hilarante, tout en restant l'une des séquences les plus touchantes ainsi qu'une clé nécessaire à la compréhension des 2 personnages principaux), etc.

On se retrouve d'un coup devant le film le plus désabusé et amer de Burton (déjà que Edward aux mains d'argent, Batman Returns ou Ed Wood n'étaient pas des modèles de joie et de bonne humeur).
Une tragédie bouffonne, triviale (il n’est souvent question que de bouffe, d’hygiène et de frustration sexuelle) ou l'humour noir est omniprésent, où l'on ne cesse de contempler l'absurdité des personnages, où l'on égorge à la chaîne les clients anonymes en chantant dans la joie et la bonne humeur...

Personne n'est à sauver.

Tout est là pour nous offrir un monument de nihilisme, particulièrement éprouvant sur sa fin (glauque, tragique, malsaine).
Si l’on excepte certains plans en CGI légèrement déplacés, et si l’on peut regretter que la B.O. (un peu fade AMHA) ne donne pas plus de souffle au métrage, le cinéaste et son équipe font des merveilles. Burton fait preuve d'une grande maîtrise dans la chorégraphie de ses séquences musicales, l'univers ésthétique mis en place est absolument superbe, des décors (parfaitement représentatif d'un monde/enfer en décrépitude, on est dans du pur Dickens) à la photo (grise-cendre virant méchamment au rouge flamboyant au fur et à mesure que le métrage avance).

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Mais cela ne serait rien si Burton ne faisait pas preuve ici de cette part de sincérité qui caractérise ses plus grands films. Sa caméra cerne les enjeux propres à chacun des personnages, souligne leurs névroses en un mélange de distanciation cruelle et de pure tendresse: Sweeney est d'abord présenté comme un fou-furieux misanthrope prêt à TOUT pour se venger… avant de nous être montrer comme un homme brisé (le miroir), et par un habile renvois à l'imagerie du court-métrage Vincent, il est enfin assimilé (dans le rêve de Miss Lovett) à un gamin renfermé sur lui-même, touchant dans son incapacité à être heureux.
Miss Lovett quand à elle nous est dévoilée tour à tour comme une grande naïve, pure version humaine de la Sally de L’étrange Noël de Mr Jack, ou tout simplement comme l’«épouse du diable »… mais au final, Burton dresse surtout le portrait tragique d'une femme victime de l'univers dans lequel elle a vécu (le début du métrage insiste assez sur les conditions de vie misérables des gens "d'en bas"), et qui est prête à TOUT pour avoir un peu du bonheur qu’elle n’a jamais eu.
Todd n'est pas tant une ordure qu'un homme brisé vivant dans un passé mortifère.
Miss Lovett n'est pas tant une « démone » qu'une femme brisée vivant dans des rêves impossibles.

Le film, au delà de son ton bouffon, de son traitement nihiliste et de sa triviale immoralité, est parcouru de moments comme ça, réellement tendres, dessinant peu à peu, avec intelligence et subtilité, le portrait de personnages bouleversants, dont les destins vont se nouer dans un final shakespearien marquant et sans la moindre lueur d'espoir.

Le film se conclue par l'un des plans finaux les plus cruels et les plus touchants vu dans la carrière du cinéaste : au milieu du sang et du feu, Todd et son ancien amour, enlacés dans la mort, le coup de grâce donné par un enfant.
Sweeney Todd n’est pas un retour aux sources, c’est un au revoir, la « mise à mort » tragique et douce-amère de personnages et d’un univers qui auront joué un rôle majeur dans l’évolution du grand monsieur qu’est Tim Burton.

Il faut espérer qu’il sera plus inspiré dans le changement qu’il ne le fut jusqu’à présent, mais son dernier chef-d’œuvre, son plus grand film depuis Ed Wood, laisse augurer du meilleur pour la suite.

sweeney_2

24 décembre 2007

HELL YEAH!!!

Del Toro voit ROUGE...
où quand Blade 2 fusionne avec Pan's labyrinth


Près de 4 ans après avoir affronté le bestiaire Lovecraftien revisité par Del Toro et Mignola, le démon le plus classieux de la terre revient pour mettre une bonne grosse branlée aux créatures monstrueuses et autres princes guerriers issus des mythologies nordiques, celtiques et saxonnes. Toujours photographié par Guillermo Navarro et interprété par Ron Perlman (dans son grand rôle), Doug Jones (desormais dans la peau de pas moins de 4 créatures - Pan's Labyrinth Style!) et Selma Blair, ce second opus des aventures de Red et du BPRD permet à Del Toro de retrouver Luke Goss, excellent interprète qui avait déjà donné trait au mémorable Nomak de Blade 2 (ici dans le rôle du prince Nuada, Dieu guerrier de la mythologie celtique irlandaise, qui romp la trève entre le monde sous-terrain et celui des humains) et surtout de signer sa première collaboration musicale avec Danny Elfman. Autant dire que la manière dont celui ci traiteras le monde féérique présenté par le film est attendue au tournant, surtout en regard du travail exceptionnel effectué par Navarette sur Pan's Labyrinth. Elfman n'ayant pas son pareil pour signer des partitions entêtantes et vibrantes, empruntes d'un lyrisme tragique s'accordant à merveille avec les univers gothiques et sensibles (sa collaboration avec Burton est à ce titre exceptionnelle), la B.O. de ce Hellboy 2 devrais être à la hauteur de l'imagerie toujours plus évocatrice que GDT déploie dans les premières images du film...

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Au regard du trailer disponible depuis quelques jours sur le net, le 7ème film du gros Mexicain risque d'être une bonne grosse fusion "molécullaire" pleine de bruit et de fureur de toutes les tendances présentées jusqu'à présent dans son oeuvre: on y retrouve en quelques plans la cinéphilie éclectique d'un Blade 2 ou d'une Echine du Diable (sont cités, en vrac: Mario Bava, Tsui Hark, La 36ème Chambre de Shaolin, Kawajiri, John Landis, Dirty Harry, Leone et Jack Burton), l'efficacité old school de Hellboy premier du nom, l'érudition et le goût pour les mythologies celtiques et anglo-saxonnes d'un Pan's Labyrinth, les ambiances sous-terraines et Lovecraftiennes d'un Mimic et la poésie horrifique d'un Cronos...
2 minutes 18. Juste le temps de se rendre compte à quel point la filmo de Del Toro, tout en étant parcourue de films tous plus différents les uns que les autres (à priori rien à voir entre un drame intimiste et vampirique, un film d'horreur apocalyptique et nihiliste, un western fantastique payant son tribu à Bava et à Ford, un actionner furieux à la frontière des médias modernes, un film d'aventures old school et Lovecraftien et un conte de fée tragique et mélancolique), reste cependant d'une cohérence rare, autant dans la démarche qui la parcours (une sincérité, une efficacité et une honnêteté à tous les stades de production, qui font des merveilles), que dans l'univers propre à l'auteur, reconnaissable entre tous (amusez vous à faire la liste de chaques symbole, costume, décors, mouvement ou jeux de couleurs qui reviennent d'un film à l'autre, vous verrez qu'il y en a dans l'intégralité des plans de ce trailer).


Pan's Labyrinth, tout en gardant une identité singulière, tendait déjà vers une forme de regroupement des obsessions et des projets formels du geek mexicain. Si Hellboy 2 - The Golden Army ressemble à sa bande-annonce, il sera ni plus ni moins que l'aboutissement fusionnel de la carrière (déjà riche et complexe) de son imposant scénariste-réalisateur.

Au delà de ses considérations, une évidence s'impose, Del Toro reste l'un des artisans les plus doués à oeuvrer dans le fantastique actuel, et son prochain film risque bien de nous foutre une énième grosse claque dans les mirettes.

Vivement 2008!!!
En attendant de prendre son pied dans nos salles de ciné préférées, HERE IS THE FUCKIN' TRAILER OF THE YEAR!!! .


(Le Royaume féérique de Pan revu par le prisme de l'univers décrepi et barbare de Blade 2?)


(Kawajiri's Hellboy)


(Nuada, un antique Dieu guerrier, ici dans toute sa splendeur)


(Une scène coupée de Mimic ou de Blade 2?)


(Nomak avec des cheveux et des oreilles pointues... ça a quand même une foutue classe)


HELL YEAH !!!!!!!

21 septembre 2007

Zombie vs Infecté

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28 semaines plus tard
Représentant en quelques sorte l'achèvement d'une des plus passionnantes trilogie modernes, entamée par deux oeuvres aussi majeures que La guerre des mondes et Les fils de l'homme, le 2nd film de l'espagnol Fresnadillo (dont le premier, Intacto, avait l'air assez interressant...mais allez savoir pourquoi, je ne l'ai pas vu) reprend les principes marquants de ses deux aînés en terme de narration et de développement thématique: à travers la description saisissante d'une situation de crise par le biais d'un point de vue quasi-unique, 28 semaines... dévelloppe des enjeux dramatiques qui lui donnent des allures de drame intim(ist)e tout en faisant des renvois constants et ultra-spectaculaire aux horreurs du XXème siècle (et pas que, comme le démontrent les références à la politique américaine en Irak, cachées avec beaucoup de discrétion XD)
La narration du film, uniquement faite d'un enchainement de morceaux de bravoures se construisants tous sur la base d'enjeux exclusivement humains d'une cruauté estomaquante, lorgne très rapidement vers le récit mythologique. D'une totale linéarité, nous donnant comme point de vue celui d'un personnage/spectateur, jamais acteur (la soeur), et de son frère, uniquement caractérisé au travers de sa fonction la plus basique (il est l'enjeu principal, l'avenir de l'humanité, celui que tout le monde doit proteger - ou tuer - ), le scénario s'attarde sur les protagonistes/Acteurs qui gravitent autour de ces deux personnages vecteurs de notre regard. Des protagonistes archétypeaux (le père, la mère, le soldat, l'infirmière) et caractérisés uniquement dans leurs actes et l'urgence de la situation. SPOILERS A PARTIR D'ICI Des protagonistes attachants (l'infirmière qui fait office de seconde mère pour les enfants, le soldat au grand coeur, figure paternelle d'un courage qui renvoie au marine interprété par Michael Biehn dans Aliens) et poignants (le père, torturé par sa lâcheté et qui poursuit inlassablement ses enfants pour les serrer dans ses bras une ultime fois, afin de retrouver, ne serai-ce qu'un instant, son humanité perdue), qui font l'histoire et dont les actes et les destins tragiques nouent le drame qui emerge du film, dégraissé de tous ses ornements dantesques et autres visions d'apocalypse: celui de deux enfants qui perdent leur parents. Et le drame se répète, d'une fatalité à toute épreuve, papa et maman (naturels et adoptifs) meurent une deuxième fois. FIN SPOILER Poignante vision de la mort de l'être aimé.

Principale ombre sur le tableau cependant, et pas des moindres: la mise en scène est loin d'être toujours maitrisée, et le réal espagnol, même s'il nous gratifie de séquences éprouvantes assez belles, se laisse parfois aller dans la gestion de l'espace. Le chaos est une affaire d'organisation, et on pardonnera à un jeune réal de ne pas maitriser comme un Tsui Hark ou un McT son découpage sur son deuxième film, surtout vu l'ampleur des séquences à mettre en scène. Celà dit, celà reste dommageable. Mais dans l'ensemble, vu le style employé (sensoriel à fond les ballons, ultra-cut comme du Greengrass shooté au taz), il est étonnant de remarquer que la lisibilité répond beaucoup plus souvent présent que dans certains autres films énervés (et c'est tout) de la caméra.

Voilà voilà.
4/6 tendance 5/6 si j'était pas aussi aigris.

(Bon c'est quand même carrément inférieur aux 2 chef-d'oeuvres cités en début de critique hein)

21 septembre 2007

Le speed dans la peau

Greengrass

Paul Greengrass: "bon écoute Matt, tu sais ce que tu vas faire? hein, hein? tu sais? Tu vas courrir!!! Chouette non? On va faire le premier film ou le héro, et bin il court du début à la fin! Et tu sais quoi, et bin le cadreur là bas, oui oui celui qui a l'épaule défoncée - c'est pour plus de réalisme que je l'ai embauché - et bin il va te suivre, donc cours pas vite histoire qu'il puisse te garder dans le champs. De toutes façons ça sera court c'est un plan qui doit durer que 1 centième de seconde, me faut juste la saccade de la caméra là, pour créer une dynamique"

The Bourne Ultimatum: 3/6

Sympathique film, y a pas à dire, largement meilleur que le second (qui déjà explosait le premier, bousasse sans nom AHMA), mais ça reste du Greengrass de base. L'idée de calquer la mise en scène de Bloody Sunday, véritable reportage de guerre fictionnel, à ce qui s'apparente à un prototype du film d'action ricain actuel est toujours aussi interressante (même si pas novatrice pour un sous), mais le réal irlandais semble, à la vue de ce dernier épisode, ne pas avoir évolué depuis son premier film. Il a même regressé en bien des points. Le découpage hyper-cut, la gestion de l'espace souvent nawak, etc. Tout est fait afin de priviligier la brutalité et la démarche sensorielle sur la lisibilité de l'action, alors que, de Sorcerer à Miami Vice, en passant par Die Hard 3, Le soldat Ryan, Time and Tide, ou, très récemment, Les fils de l'homme, beaucoup de grands (que dis-je... immenses) cinéastes ont montré que les deux pouvaient s'accorder.

Greengrass semble se borner à penser sa mise en scène de manière totalement intuitive, ce qui donne au film une certaine dynamique mais lui fait aussi passer à côté de pas mal de choix techniques et autres partis-pris, qui auraient pu accroitre la puissance de sa mise en scène, autant d'un point de vue sensoriel qu'en terme d'élégance filmique. Jamais le film n'atteint l'élégance barbare d'un Die Hard 3, la gestion de l'espace chaotique et virtuose d'un Time and Tide, l'urgence d'un Miami Vice, la puissante brutalité des Fils de l'homme, la saisissante impression d'assister à quelquechose en direct, d'y participer, d'un Sorcerer. Le film, en se voulant représentatif du genre, se confronte beaucoup trop directement à ses réferences. Greengrass est loin d'atteindre le niveau de tous les McT, HarK, Friedkin, Mann and co... Et La Vengeance Dans La peau multiplie les lieux communs de l'actionner moderne avec un systematisme parfois gonflant: la poursuite en bagnole en lieu public, le mano à mano, la partie de cache-cache, etc. Il va jusqu'à citer le précedent épisode, pourtant (trèèèèès) loin d'être une réference, à un point tel qu'on a l'impression d'en voir à plusieurs moments un remake amélioré.

Si en plus le scénario répond à tous les enjeux développés dans les deux opus précedents par une réponse aussi simple que bateau, qui essaye, sans y parvenir, de donner à la trilogie des allures de gigantesque dénonciation de la corruption aux USA (original XD), en plus de dévellopper une pseudo-reflexion sur l'importance que l'on donne à la sécurité nationale au détriment de la vie de certaines personnes, "réflexion" bien trop éfleurée (et mal en plus, à travers des flash-backs d'une banalité affligeante) pour prendre un réel sens, on le droit d'être "déçu" (sauf que moi j'en attendais queud en fait de ce film)...

Sinon c'est pas mal XD et parfois jouissif (la séquence de la gare, Minority Report Style!!!!! Ou on apprend que Jason Bourne est en fait un precog...)

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17 mai 2007

De l'art de filmer en rat gourmet dans une cuisine

Brad Bird + Pixar est égal à ? (allez c'est facile comme question :-)) La première collaboration entre le réalisateur du magnifique Géant de Fer et les ptits génies du studio de Lasseter avait donné naissance en 2004 à de mémorables Indestructibles, seule et unique véritable adaptation des 4 fantastiques, ainsi que comic-boock movies parmis les plus enthousiasmants, dantesques et réspectueux du genre qui ait été projetté sur les toiles ces 10 dernières années... Un vrai chef-d'oeuvre, qui venait nous donner une comfirmation de plus que la réputation de Pixar n'est définitivement pas usurpée (et c'est pas un Cars digne héritier du Capra de La vie est belle qui viendra contredire ça...bien au contraire). 3 ans après ce coup de maitre, Bird revient aux commandes d'un film concocté au sein du même studio. Ratatouille, où l'histoire improbable d'un rat que son goût prononcé pour la bonne bouffe conduira dans de palpitantes aventures au coeur d'un Paris de carte postale (waouw, me suis surpassé pour le résumé là mdr...). Un pitch improbable, qui semble une fois de plus magnifié par la caméra (virtuelle et virtuose) du maître. Le maître qui livre ici, c'est le sujet de cette news, 9 minutes de son film. 9 minutes durant lesquelles, Bird, par le biais d'un découpage d'une musicalité et d'une fluidité totale, transforme la simple course d'un rat dans une cuisine en dangereux et trépidant parcours du combattant, rollercoaster tour à tour impressionnant et d'une absurdité cartoonesque, et après ce premier tour de force enthousiasmant, donne à un concept qui aurait pû si facilement être ridicule, le rat se change en cuisinnier, une force épique et une exaltation lyrique d'une incroyable puissance. Magistral.

Trève de bavardage, les images du grand Brad valent plus que les mots de votre humble serviteur. Vous avez 9 minutes pour vous laisser convaincre (et si c'est pas le cas c'est que vous ratez un pur moment de vrai grand beau cinéma): 



Voilà, vivement Juillet :)

17 mai 2007

Si on parlais un peu de Zodiac... Un avis à chaud sur le chef-d'oeuvre de Fincher

Zodiac David Fincher

A la fois portrait sublime d'une galeries de personnages à travers leur rapport à leur vie familliale et professionnelle, description minutieuse et passionnante de bout en bout d'une quête obsessionnelle et inachevée (SPOILER le final, sur le visage vieilli du personnage même qui ouvrait le film, près de 20 ans plus tôt, est d'une amertume douloureuse, estomaquante FIN DU SPOILER), et peinture subtile d'une époque, Zodiac est un film puissant, d'une virtuosité et d'une densité qui évoquent le meilleur de la production ricaine des 70'. Fincher, plus mature qu'auparavant (la flamboyance nihiliste de Se7en et Fight Club laissent place ici à une amertume moins furieuse, plus posée et planante) signe son chef-d'oeuvre, pioche dans sa propre filmographie ('tention ça SPOILE: ambiance glauque et crasseuse à la Se7en dans le mobile-home, tension claustrophobique à la Panic Room chez le projectionniste, caractérisation charismatique et destroy du personnage de Robert Downey Jr, Tyler Durden façon journaliste dandy dont le rapport avec Jack Gyllenhall possède la même aura de fascination, etc. voilà ça SPOILE PLUS) sans jamais tomber dans le piège du recyclage, emprunte au grands du fantastiques (Les Chasses du compte Zaroff, leitmotiv du métrage, La Nuit du Chasseur...) et aux giallis (les mises à morts à la fois crûes et stylisées), enchaine les hypothèses, les meurtres glacants et les fausses pistes perverses selon les oscillations d'un rythme tour à tour obsessionnel, rock'n roll, planant, toujours impliquant et fluide, tandis que se dessine, en arrière plan à la manière d'un se7en, le portrait hésitant, terrifiant, et au final amer, d'un esprit dérangé.
Zodiac évoque tour à tour le Scorcese de Taxi Driver et Mean Streets (à l'occasion de quelques plans nocturnes à l'ambiance fievreuse marquante), le Spike Lee de Summer of Sam (la peinture d'une époque à travers son état d'esprit et sa culture, les instantannés de personnages en prise avec le contexte dramatique et évenementiel), le Mann de Heat (la description subtile des rapports entre obsession professionnelle et vie familliale) et Révélations (dans cette démarche extremiste de tout dire sur un sujet dans un enorme film-dossier), le Coppola de Conversations secrètes, le Stone de JFK, le Ellroy de American Tabloïd et Black Dahlia, etc. Tout un tas de "références", conscientes ou non, parfaitement intégrées au film et au style de Fincher, style qui se fait plus sobre, mature, moins "tape-à-l'oeil", et qui, paradoxalement porte la marque de son réalisateur comme jamais.
Réalisation parfaite, dense et complexe, montage idem, scénario magistral (je peux rêver encore longtemps du jour ou j'arriverais à ce niveau...), interpretation qui touche au sublime (Robert Downey Jr m'a encore foutu une taille de claque, et les autres sont du même niveau), accompagnement musical qui tue ("Hurdy Gurdy Man" Yeah!!!!) : Zodiac peut très bien vu comme un film parfait, et écoppe donc d'un bon gros 6/6 tendance 7/6 de ma part. Voilà.

4 janvier 2007

Bilan Ciné 2006- Part 1(/3)

Autant le dire tout de suite, 2006 fut pour moi une année extrêmement riche en morceau de Grand Cinéma. Une avalanche de films marquants comme j'en avais pas vu depuis 2002.

Pemière sortie ciné, le 4 janvier 2006. Lord Of War: un film longtemps attendu, une petite déception. Bons acteurs, sujet interressant, putains d'idées visuelles: avec ça on peux s'attendre à un petit chef-d'oeuvre. En plus, Niccol essayant de refaire Les Affranchis/Casino version traffic d'arme avait de quoi mettre l'eau à la bouche...mais n'est pas Scorcese qui veut. A force d'appuyer le côté démonstratif de son métrage (à coup de voix-off/punchlines percutantes, d'une narration fluide et de plans-séquences conceptuels), le réalisateur en oublie le côté viscéral et "vrai" qui faisait toute la force des 2 chef-d'oeuvres opératiques de Maitre Martin. Le dernier quart de Lord of War propose bien son lot de scènes dramatiques (emballées par un Niccol ici nettement moins à l'aise qu'avec ses plans séquences), mais trop tard...Malgré ses punchlines/piques cyniques et politiquement incorretes à mourrir de rire et l'intelligence de son propos, Lord of War n'est rien de plus qu'un film de petit malin, trop "parfait", trop virtuose, en bref trop demonstratif (démago?) pour vraiment prendre aux tripes.

Ce qui ne l'empêche pas de rester un divertissement sympathique et assez réjouissant, contrairement à un Thanks You for Smoking totallement opportuniste, possandant les mêmes défauts et tentant laborieusement de reproduire les mêmes qualitées formelles...sans y arriver. Le film échoue lamentablement à tous les niveaux: faussement virtuose, faussement subversif, un aspect "émouvant" (personne me traitera de cynique si je dis que c'est plus du sentimentalisme niais?) raté et plombant...bref, c'est mauvais, et en plus ça s'auto-proclame intelligent et couillu.

Quand on se la joue politiquement incorrect, mieux vaux avoir des choses à dire. Et de ce côté là, c'est un certain journaliste kasakh qui remporte la palme. Au premier degré antisémithe, mysogine, d'une lourdeur totale, Borat se révèle être, en plus d'une comédie à se pisser dessus de rire (prévoyez un pantalon de rechange), l'un des films les plus viollement anti-américain jamais vu sur un écran. Sacha Baron Cohen, incroyable acteur (le meilleur de l'année?) joue tellement bien son personnage que tout ceux qui croisent sa route se laissent duper... et ce devant une caméra. On a alors droit à des "interviews" réélles absolument hallucinantes (Borat: "dans mon pays, les homosexuels et les juifs sont condamnés à la peine de mort" un américain: "bien, nous c'est ce qu'on essaye de faire ici aussi") et totallement terrifiantes. A l'origine d'une crise diplomatique entre les US et A et le Kasakhstan, couillu, provocateur et totallement fou, Borat se révèle tout simplement génial. LA "comédie" de l'année.

Bien moins drôle, mais tout aussi brillant dans la destruction massive des idéaux du monde actuel, Tideland (Psychose revu par Lewis Carroll :-)) s'impose comme l'un des films les plus marquants de l'année. Gilliam signe ici peut-être son meilleur métrage (à l'inverse du néamoins sympathique Les Frères grimm :-)), où la perturbation des idées reçues ainsi que des sens du spectateur se met au service d'un discours d'un lucidité tétanisante. Remise en question vertigineuse de principes parmis les plus profondément ancrés dans l'inconscient collectif, de ceux qui façonnent la société actuelle, ce "film-experience" total peut se réveler très dérangeant et être rejeté en bloc. Dans tous les cas, nous avons face à nous un morceau de pellicule rageur et écorché vif, sur lequel Gilliam a étalé tout ce qu'il avait dans les tripes et dans les couilles. Quelquechose qui relève avant tout du ressentit: Tideland ne se regarde pas, il se vit. J'en conseille la vision à tous, au moins pour se faire sa propre opinion sur le film (pour ceux qui l'auraient raté en salles, le DVD sort le 4 Janvier).

Sur un sujet simillaire, Del Toro nous inflige avec Le Labyrinthe de Pan une sévère claque dans la gueule. Cocteau, Rackham, Miyazaki, Dali, Bava (etc.) se rencontrent dans le but de nous conter Alice au pays des merveilles version opéra horrifico-gothique. Résultat de cette méga partouze? La naissance d'un classique instantané, à la fois merveilleuse et furieuse déclaration d'amour au rêve, et oeuvre cinématographique la plus intensément triste que l'on ai pu voir depuis Le Tombeau des Lucioles. Douloureux.

Dans la même mouvance "Alice au pays des horreurs", Silent Hill est lui nettement moins convaincant. La faute à un scénario bavard (Avary quoi) qui "intellectualise" (bouh, les religieux, pas beaux!!!) trop l'action et à une mise en scène portée sur la belle image qui fait la connerie de mettre à l'aise le spectateur (en terme de mise en scène pure, le film est aussi dérangeant et viscéral qu'un Amélie Poulain). Malgré ça, après plusieurs révisions d'avis de ma part, le film se révèle quand même sympathique si on le prend tel qu'il est: une petite série B horrifique évoquant furieusement les productions de genre italliennes des 70', avec tout ce que ça entraine de qualitées et de défauts. Si son scénario ultra-mal branlé (le flash-back explicatif par exemple qui, en dépit de sa qualité, arrive comme un cheveux sur la soupe) et sa réalisation, qui ne va jamais plus loin que la jolie illustration, peuvent être de sévère obstacles à l'appréciation de l'oeuvre, il reste que Silent Hill est jusqu'auboutiste, pas totallement con et surtout bourré d'idée déviantes réjouissantes (le final en forme de remake live de Urotsukidoji, le perso de Pyramide Head, la mort de Cybill, etc.) Assez pour en faire un sympathique film d'horreur.

2006 aura été chargé en terme de films fantastiques. Outre les derniers Del Toro, Gilliam et Gans, on aura eu droit à de nombreuses suites (pour la plupart ratées). Allez hop, on commence par un Underworld 2 : Evolution aussi bourrin que son predecesseur était chiant. N'empêche que: le scénar est con - les idées visuelles marquantes sont absentes du film - Wiseman, encore une merde niveau gestion de l'espace, ne sait toujours pas découper l'action. Autant se revoir Blade 2 (et du coup j'ai peur pour Die Hard 4 moi). Destination Finale 3, sympatoche mais moins con (ce qui dans le lexique de la franchise est synonime de moins jouissif) et moins "bien" réalisé que le deuxième opus. Du coup, bon bin, Destination Finale quoi, c'est pas du grand art, alors si c'est pas "plus" (plus gore, plus con, plus trippant...) à chaque fois, ça a plus trop d'interêt. Pirates des Caraïbes 2: le secret du coffre maudit (ou Monkey Island made in Brukheimer :D... euh... désolé, faut que j'aille changer de slip), qui fait partie des rares "gros" films de l'année à tenir rééllement leur promesses. Bourrin, spectaculaire et jouissif de bout en bout, le film est, à l'instar d'un Bad Boys 2 (sans le mauvais goût), un spectacle souvent mal branlé et con, mais avant tout déstiné au plaisir du spectateur. Il y a bien 1/2 heure en trop, le rythme est mal géré et les fautes de goûts abondent (Keira Knightley - fantasme cinématographique ultime - qui feinte de s'évanouir sur la plage), mais que voulez vous les zamis, quand c'est bon c'est bon, et là en l'occurence: c'est BON (palme de la phrase la plus utile du jour)...et comment resister au cabotinage de plus en plus alcoolisé de Jonnhy Depp, à Keira Knightley (euh, désolé, faut que j'aille changer de slip (bis)), à la partition "métal orchestral" de Zimmer, au design iresistiblement lovecraftien des bad guys, à l'aspect cartoonesquement orgasmique de la scène des canibales (séquences de 20 minutes qui ne sert strictement à rien, mais que voulez vous les zamis, quand c'est bon c'est... quoi? Ok je me la ferme, mais...c'est trop bon quoi) et à ce putain de plan final Jack Sparrow vs. Kraken (l'un des plus iconiques de l'année...et c'était pas gagné pourtant). KRAKEN RULES !!!!!! Virage radical avec un Superman Returns pas mauvais mais sans réélle saveur et pas franchement spectaculaire ou entraînant pour le spectateur. On aura bien droit à quelques belles images: les poses iconiques de Supes dans l'espace, notre héro soulevant un mini continent (plan sublime évoquant furieusement le Chateau dans le ciel...comme quoi, suffit d'un rien pour que je sois content :-)) et enfin sa chute (même si dans le genre "héro/prophète qui tombe de trèèèèèèèèèès haut", elle se fait exploser par celle d'un certain Mumble Happy Feet :D). Ca fait pas beaucoup au final, même si l'aspect visuel général se tient. Scénaristiquement, le concept de Singer est simple: on applique une texture emotionnelle différente à la structure de l'original (l'amertume remplace ici la naïveté) et on recommence. Idée et démarche interressante, sauf que la narration initiatique et mythologique du chef-d'oeuvre de Donner correspondait à ce qui nous était alors conté: la naissance d'un mythe universel, avec tout ce que celà induit de naïveté et d'émerveillement. Ici le sujet: l'acceptation d'une icône, et donc d'une part de rêve et d'espoir, dans le monde actuel (un thème passionnant qui s'est d'ailleurs vu illustré maintes fois cette année), est différent et le réal aurait gagné à nous proposer une structure correspondante, au lieu d'opter pour le quasi-remake de l'opus original, solution respectueuse mais également solution de facilité. On reste dans les comics-book movies avec le bas de panier de la production cinématographique 2006: j'ai nommé X-Men 3, ou l'un des pires films de super-héros de l'histoire du cinéma (pire que Batman & Robin? OUI). La guerre fut rude entre ceux qui couvrent le film d'éloge et ceux qui en ont gerber leurs tripes de dégôuts devant tant de manchot-itude :-) cinématographique, et aucune réélle conclusion n'a été apportée au débat (choisissez votre camp!!! :-)) petit lien vers une page animée sur laquelle j'ai combattu avec ardeur: coucou c'est par ici, ahlala Cassiopée (souvenir nostalgique)... :D). De toute façon j'ai raison et le film est une merde, alors bon. Les scénaristes, devant l'ampleur de la tâche que représente l'adaptation du Cycle Phoenix n'ont au final sû, ni proposer un structure marquante, ni gérer le nombre de protagonistes (on s'en fout de tout le monde au final), ni créer des enjeux interressants, ni imposer un rythme interne à leur scenario (séquence à la durée similaire, pas de variations d'intensité ou d'altérnance de tons, etc.), ni...j'arrête là pour eux. Quand à Brett, il n'arrange pas les choses, en appliquant son non-talent à un matériau de base déjà mal branlé (le scénar hein, pas les comics). En vrac: aucune gestion de l'espace, découpage à pleurer de pitié, implication émotionnelle 0, sens du cadrage et de la direction d'acteurs sous-dévellopés... etc.etc.etc. Bref, c'est très mauvais.

Côté asiatiques, si Duelist, malgré son absence de maitrise parfois gênante reste un beau film très poétique, on pourra pas en dire de même avec Wu Ji La légende des cavaliers du vents, (le film que je me rappelle même plus de quoi ça parle) qui cumule les effets spéciaux periode Asterix et Obelix contre César, les partis-pris visuels kitchs (que c'est moche!!!! 8l ) et les mauvaises idées de mise en scènes (comment ignorer des années et des années de représentations fulgurantes de la vitesse à base de découpage incisif dans les chambarras en optant pour LA solution qui tue: filmer les combattants en accélerré sans aucune reflexion sur le hors-champs, la durée des plans, la gestion du cadre et de l'espace...à gerber...)

Toujours dans le domaine du fantastique, le dernier Shyamalan, La jeune fille de l'eau, hésite constamment entre le très beau conte naïf et le journal intime qu'un auteur à l'ego surdimentionné livre en pature au public. De magnifiques séquences, une mise en scène qui touche au sublime, une naïveté magique...mais au final, la prétention de M.Night (qui se permet maintenant absolument tout) empêche le film d'acceder au rang de chef-d'oeuvre. Juste un magnifique et fascinant ratage. A voir tout de même, nous sommes face à un interressant virage dans la carrière d'un des plus grands conteurs d'histoire actuels.

C'est au niveau de l'animation qu'on pourra trouver parmis les plus belles oeuvres de l'années dans le genre casse gueule du "merveilleux". On passe rapidement sur Nausicää de la vallée du vent, chef d'oeuvre absolu et matriciel de l'oeuvre du Maitre Miyazaki, qui a gardé son pouvoir évoquateur et sa puissance émotionnelle intacte (j'ai pleuré) malgré les nombreuses années qui séparent sa conception de sa sortie sur nos écran (la france, quel beau pays! :-)). On pourra toujours tiquer sur quelques legers problèmes de rythme et une musique qui a un peu vieillit, mais ce serait passer à côté d'un monument cinématographique. Un immense film d'aventure, qui n'a d'équivalent que... Le chateau dans le ciel :-)) (I Love you Miyazaki!!!!!!!!!!!!!!!!). Autre petit monument avec Happy Feet, qui marque le grand retour de George Miller. Sous ces dehors de comédie 3-D délirante remlie de manchots qui chantent et font des claquettes, se cache un grand film d'Heroïc Fantasy en forme d'épopée mystique. Parcouru d'images disposant d'un souffle épique comme on en avait plus vu depuis longtemps, le métrage de Miller se permet même de créer un mythe d'une beauté universelle. Cars, quand à lui, est une bonne petite claque, doté d'une belle morale sans être moralisateur. Lasseter, pour son grand retour derrière la caméra, s'impose comme le digne successeur de Capra: le film est atteint de la même énergie idéaliste qui donnait toute sa force à La vie est belle. Du bonheur en barre. And now...place à la séquence nostalgie de l'année: Monster House nous fait revenir 20 ans en arrière, à l'époque des Goonies et autres Gremlins. Prenant place dans une banlieue américaine typique des 80' nous rappelant nos premieres émotions cinématographiques (bon peut-être pas pour tout le monde, mais après tout, on s'en fout des vieux non? je déconne Oreste... :D), le film se permet des prouesses techniques incroyables (rien que le plan séquence d'ouverture) en les mettant au service d'une histoire au final simple mais touchante. Un bon divertissement bien emballé et sans prétention comme on en fait que trop rarement.

3 janvier 2007

Quentin, Roro, Elie... et Rob Zombie

death proof

Petit cadeau: l'une des dernieres affiches de Grind House... ça sent bon le cinoche d'exploitation made in 70' tout ça :D

Inutile de présenter le projet des deux potes Quentin et Robert. Juste une petite news: en plus des bande-annonce de Elie Roth (Thanksgiving) et de Tarantino (un faux film de cul), Rob Zombie nous aurait concocter la sienne: Werewolf Women of the S.S. avec Nicolas Cage jouant le rôle de Fu Manchu. Tout un programme :D

Voilà. Si quelqu'un a toujours pas vu le dernier trailer de Grind House (avec des morceaux de Bruce Willis dedans), c'est ici. En espérant que Roro ait fini de se prendre pour l'expérimentateur de génie qu'il n'est pas pour revenir à ce qu'il sait faire: des petits films bordéliques qui se prennent pas la tête et qui sont au final carrément jouissifs (tout le contraire de Desperado 2 quoi...)

1 janvier 2007

Juste un petit message pour vous souhaiter...

BONNE ANNEE 2007!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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